Eldarthyris, un peu saoul par la bière qu'il a avalé ce soir pour oublier ses tracas et noyer son humeur, conte sa vie à qui veut l'entendre et surtout à ses compagnons de taverne
... Et soudain, en me penchant par dessus les quelques planches posées là sur le sol, j'aperçois six orcs qui se dirigent dans ma direction. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi ici à Dun Morogh alors que ce sol glacé ne leur est guère hospitalier ? Avant d'avoir réponse a ces questions, et sans accorder d'importance à mon esprit troublé, je cours me réfugier derrière l'abris relatif d'un sapin déraciné au cours de la dernière tempête. J'aimerais aller leur frictionner les oreilles avec mon épée mais six tout de même ... et personne alentours pour me prêter main forte.
A leur passage, tout près de ma souche, j'entends une bribe de leur conversation. Un mélange de mots sans élégances et de patois rugueux. Malgré mon peu de connaissance sur leurs dialectes je crois comprendre le sens de ces paroles. "ouais, j'ai appris ça ce matin en tranchant la gorge d'un de ces humains en jabot ... il est de retour, avec un nouveau gardien. C'est sûr, avec l'Ordre de Tirisfal dans le coin on va devoir s'faire discrets pour notre prochaine rafle". Et alors qu'ils continuent de marcher vers l'ancienne capitale gnome, je mesure le poids de ces mots volés. Ainsi ils savent. Je dois avertir Thänatos immédiatement. Il nous faut rassembler nos troupes et reprendre nos actions là où Medivh s'est égaré. Agissons, il est bien temps.